METROPOLITAN
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the
maison
back from thewilderness, theyrec-
ognised the scale of the challenge: ‘What can
you dowhen you arrive in a housewhere the
founder created ready-to-wear, contributed to
the upheaval of society and continued to pre-
empthis era?’
The LVMH Prize finalists put their own
fledgling label Coperni onhold to focus on the
Herculean task of rising to the occasion for a
SS16 runway show – the brand’s first in 13
years.Theyproducedapreciseedit of 15pieces
that observed the label’s heritage, available
in 15 different colourways. It was a calculated
strategy in all senses, and one that reveals the
pair’s business nous – a vital asset in the cut-
throat fashionworld.
The collection, a modernist urban riot,
went down a stormwith the critics. After all,
Courrèges’ forward-looking vision remains
largely relevant today, and his fondness for
‘haute athleticism’ translates easily into the
luxury ‘athleisure’ vibe currently trending on
thecatwalks.Apersistentnostalgia for the60s
and70salso served thedesignerswell.
More fascinating still was the show’s struc-
ture,with eachmodel sporting awhite ribbed
body teamedwith a single piece, highlighting
form, texture and colour. Itwas an elemental,
compartmentalised approach to couture that
felt verycurrent.
LorsqueVaillant etMeyer se sont vu confier
ladirection artistiquede lamarque et la tâche
de restaurer son prestige, ils se sont interro-
gés :«Quepeut-on fairequandonarrivedans
une maison dont le fondateur a créé le prêt-
à-porter, contribué à changer la société et été
sans cesseenavance sur son temps ?»
En 2016, les finalistes du prix LVMH ont
délaissémomentanément leur propremarque
débutante, Coperni, pour se focaliser sur la
tâche herculéenne de créer le premier défilé
printemps/été de la maison en treize ans.
Mission accomplie avec une sélection précise
de 15pièces fidèles à l’esprit Courrèges, dispo-
nibles en 15 coloris. Une stratégie mûrement
réfléchie révélant le flair du tandem, un atout
depoidsdans lemondecruel de lamode.
La collection, urbaine et moderniste, a été
plébiscitéepar la critique. Après tout, lavision
futuriste de Courrèges reste largement per-
tinente aujourd’hui, et son affection pour un
«athlétismecouture» rejoint l’esprit«athlé-
tique cool » dumoment. La nostalgie persis-
tantepour les années 1960 et 1970 a aussi joué
en faveurdeces créateurs.
La structure du défilé était encore plus fas-
cinante : chaquemannequin portait un body
à côtes blanc associé à une seule pièce, souli-
gnant ainsi sa forme, sa texture et sa couleur.
Uncôtécompartimenté trèsactuel.
QUE PEUT ON FAIRE QUAND
ON ARRIVE DANS UNE MAISON
DONT LE FONDATEUR A CRÉÉ
LE PRÊT À PORTER, CONTRIBUÉ
À CHANGER LA SOCIÉTÉ ET ÉTÉ
SANS CESSE EN AVANCE SUR
SON TEMPS ?
TheLegacyof Courrèges
